Nour rencontrons Olivier Besancenot pour son livre, co-écrit avec Michael Löwy :

Septembre rouge

Un hommage aux militants qui ont dû affronter, le 11 septembre 1973, le coup militaire sanglant du Général Pinochet et de ses troupes. Ni livre d’histoire, ni essai théorique, ce récit politique romancé relate cette séquence historique en épousant le point de vue d’acteurs et actrices de la gauche chilienne de l’époque. Parmi eux, celui qui a refusé de capituler jusqu’à son dernier souffle : Salvador Allende. Ce docu-fiction signé par deux figures importantes de la gauche contemporaine est basé sur une solide enquête. 50 ans, du coup d’État de Pinochet au Chili le 11 septembre 2023.

Nous rencontrons Fabien Jobard pour la bande dessinée dont il est le scénariste, illustrée par Florent Calvez :

Global police

De l’invention du « bobby » anglais au modèle chinois, Globale Police nous emmène dans ce que la police était et ce qu’elle pourrait devenir. La police est une institution neuve, fille du capitalisme urbain, où s’articulent les questions du contrôle, de la surveillance et de la violence. Fabien Jobard est l’un des premiers chercheurs à s’être intéressé à la fonction policière.

Lancement du numéro 2 de la revue Îlot qui souhaite donner à lire et à découvrir des textes et des travaux d’auteurs, d’autrices et d’artistes naissants, dans une perspective double de donner à ces artistes une plate-forme de diffusion, ainsi que d’offrir aux lecteurs et lectrices un regard sur de nouvelles propositions langagières et formes littéraires et artistiques.

Avec les textes de Wonwoo Kim, Émilie Lacoste et Juliette Manel ; les céramiques de Raphaël Tiberghien ; et les illustrations d’Éloïse Pardonnet.

Une revue conçue par Louise de Bastier et Carole Landa.

Nous rencontrons Jean-Marie Bretagne autour de son livre :

Le boa

aux éditions Philippe Rey : un témoignage de l’intérieur du groupe Prisma Media sur sa prise de contrôle et son management impitoyable par la galaxie Bolloré.

Nous sommes ravis de vous inviter à notre troisième et dernière soirée débat du festival Sciences humaines dans la ville, avec Laurence de Cock et Fabien Truong.

Repenser les méthodes de pédagogies au sein de l’école publique, penser la transformation sociale par une éducation et une méthode nouvelle : telles sont les partis pris de nos deux intervenants. Une soirée pour penser ensemble la démocratisation scolaire!

Fabien Truong enseigne la sociologie à l’Université Paris 8. Il est également l’auteur de Des capuches et des hommes (Buchet-Chastel, 2013), Loyautés radicales (La Découverte, 2017) et La taille des arbres (Rivages, 2022).

Laurence De Cock est docteure en sciences de l’éducation et chargée de cours en didactique de l’histoire et sociologie du curriculum à l’Université Paris-Diderot.

Le prochain « Un livre un plat » aura lieu lundi 10 avril à 19h30, autour de Changer : méthode, d’Edouard Louis.

Quatrième récit autobiographique après En finir avec Eddy Belleguele (2014) ; Histoire de la violence (2016) ; Qui a tué mon père (2018).

Dans Changer : méthode (2021), Edouard Louis revient, encore et encore, sur son enfance, son adolescence, ses parents, sa découverte du monde des privilégiés, ceux pour qui la culture est une évidence, et son entrée éclair dans ce monde.

« Changer : méthode, sorte de manuel dans lequel l’auteur se livre de façon très personnelle et raconte son odyssée sans complaisance. Il est prenant, bien écrit, utilisant toujours les mots justes. C’est un ouvrage intimiste bien sûr mais aussi puissant et politique. »

Comme à l’accoutumée, chacune, chacun apporte un mets salé ou sucré et / ou une boisson.

Le lieu de la rencontre vous sera envoyé dans les jours qui précèdent.

Merci de confirmer pour faciliter l’organisation de la famille qui nous accueille.

Bonne lecture et à bientôt !

Dans le cadre du festival Hors Limites, festival littéraire en Seine-Saint-Denis, nous avons le plaisir d’accueillir Sylvain Prudhomme et Jean-François Puff.

Entre poésie et journal intime, l’auteur réalise une sorte d’album photo sans image, composé seulement de selfies quotidiens révélés par les mots, entre quatre bords.
De cette invitation faite par la galerie Lhoste à Paris dans le cadre d’un projet d’exposition collective autour de l’autoportrait, paraît en 2021 aux Editions de l’usage, un recueil reprenant l’ensemble de ces brefs récits personnels.

Cette rencontre avec Sylvain Prudhomme et Jean-François Puff sera l’occasion de découvrir cette petite maison d’édition audonienne qui publie de la poésie, et d’en savoir plus sur ce projet éditorial qui a fait se croiser leurs routes.

Retrouvez-nous mercredi 15 mars à 20h pour la troisième soirée du Festival « Sciences humaines dans la ville » aux côtés de Ludivine Bantigny, historienne spécialiste de la Commune de Paris.

Nous évoquerons avec elle les différents mouvements populaires afin de penser ensemble une révolution nouvelle.

Ludivine Bantigny est maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Rouen. Ses travaux portent sur les phénomènes générationnels, l’engagement politique et la conscience historique.

Un lien vidéo sur la Commune de Paris (à partir de 13′)

Bonjour à toutes et à tous,

Le prochain « Un livre un plat » aura lieu lundi 6 mars à partir de 19h30, autour de Gouverneurs de la rosée de Jacques Roumain.

« Incontournable de la littérature haïtienne, une magnifique histoire d’amour
et de fraternité. Un roman bouleversant porté par une langue riche et poétique mêlant le français classique au créole. »

Comme à l’accoutumée chacune et chacun apporte un mets salé ou sucré et/ ou une boisson.

Le lieu de la rencontre vous sera envoyé dans les jours qui précèdent.

Merci de confirmer pour faciliter l’organisation de la famille qui nous accueille.

Bonne lecture, à bientôt !

Nous sommes ravis de vous inviter à notre deuxième soirée du festival Sciences Humaines dans la ville.

Nous rencontrons Arno Bertina, auteur de romans et récits variés qui ont en commun la forme de l’enquête. Arno Bertina nous invite à penser le corps ouvrier et social.

Nous évoquerons avec lui notamment Ceux qui trop supportent, éditions Verticales, 2021 (prix du meilleur ouvrage sur le monde du travail 2022), un récit mené à partir d’entretiens avec des salariés en lutte pour protéger leurs emplois chez GM&S, équipementier automobile basé dans la Creuse.

Arno Bertina écrivain : l’étude des lettres et l’écriture se sont très vite imposées à cet amateur de Jean-Paul Sartre, d’André Breton et de George Bataille, qui va alors user pour la première fois de sa plume au sein de revues littéraires. Il publie son premier roman Le Dehors ou la migration des truites à l’âge de 25 ans, au sein duquel il construit une réflexion autour de l’émancipation du corps au travers de l’histoire, de l’art ou de la communauté.

La question de la communauté est centrale chez Bertina, qui va alors s’associer, à partir de 2004, avec plusieurs auteurs et autrices au sein du collectif Inculte, porté par la volonté de comprendre, d’apprendre avec et par les autres.

Au travers de la lecture des œuvres de François Bon et de sa propre réflexion personnelle sur le monde qui l’entoure, Arno Bertina va alors développer une véritable écriture « du réel », plus sociale, faisant alors le portrait et rendant pleinement hommage « aux marginaux », aux exclus du système économique et social. Une année en France, publié en 2007, représente cette volonté de décrypter le présent à la lumière du quotidien, des expériences et des désillusions de « ceux d’en bas », de ceux qui n’ont pas les moyens de porter au plus haut leurs espérances et leurs attentes. Arno Bertina fait donc de sa littérature un objet éminemment politique, en se consacrant à des enjeux qui lui permettent de recouvrir la complexité et la diversité du réel.