Le mardi 11 octobre à 19h : rencontre avec Mia Couto et Jose Eduardo Agualusa
à l’occasion de la parution aux éditions Métailié de
L’accordeur de silences et Barroco tropical
en présence de la traductrice du portugais Elisabeth Monteiro Rodrigues
Mia Couto, né en 1955 est un écrivain mozambicain, fils de portugais qui ont émigré au Mozambique au milieu du XXe siècle. A 14 ans, il avait déjà publié quelques poèmes dans le journal Noticias da Beira et trois plus tard en 1971 il déménagea à la capitale Lourenço Marques (maintenant Maputo). Il commença des études de médecine mais abandonna au bout de trois ans et débuta la profession de journaliste après le 25 avril 1974. En plus d’être considéré comme l’un des auteurs les plus importants du Mozambique, Mia Couto est aussi l’écrivain le plus traduit. Dans plusieurs de ces œuvres, il tente de recréer la langue portugaise avec l’influence mozambicaine, utilisant le lexique et le vocabulaire des diverses régions du pays, produisant ainsi un nouveau modèle d’écriture africaine. Dans beaucoup de ses ouvrages, Mia Couto recrée une langue portugaise poétique et influencée par le Mozambique. Il produit ainsi un nouveau modèle narratif africain.
L’Accordeur de silences que les éditions Métailié viennent de publier est un des plus beaux romans de cette rentrée littéraire.Un conte oppressant sur la tyrannie,tyrannie qu’un veuf, Silvestre, exerce sur ses deux fils, qu’il fait grandir en huis clos au fin fond du Mozambique, dans une zone désertée par presque tous les animaux.
José Eduardo Agualusa, né en 1960 à Huambo, Angola, est un écrivain et journaliste angolais. Il vit entre l’Angola, le Brésil et le Portugal. Ses livres ont été traduits dans plus de 20 langues. Jusqu’à présent cinq livres ont été traduits et publiés en français aux éditions Métailié et Gallimard. A la fois roman d’amour, récit futuriste, manifeste politique, enquête policière sarcastique, « Barroco tropical »mêle invraisemblable, fantastique, dans un Luanda au charme putrescent où les illusions prennent le pas sur le réel.