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6, 7, 8 décembre : Salon du livre de jeunesse de Saint-Ouen à l’Espace 1789

Bonjour à toutes et tous,

Choisir des ouvrages de littérature jeunesse, qu’il  s’agisse d’albums, de romans junior, adolescents ou jeunes adultes, de documentaires… ce n’est pas simple, tant la production est abondante et variée.

Ce salon de littérature jeunesse est l’occasion de recueillir des conseils et d’échanger avec les auteurs présents.

Vendredi 6 octobre 15h30, rencontre dédicace avec Jean-Philippe Arrou-Vignod :
Rencontre entre les collégiens de Saint-Ouen, une classe de CM2 et Jean-Philippe Arrou-Vignod suivie d’une dédicace. En partenariat avec l’association Enlivrez-vous et la médiathèque Persépolis.

Après avoir enseigné durant de nombreuses années, Jean-Philippe Arrou-Vignod est éditeur et romancier à la fois pour la jeunesse et adultes.
Lorsqu’il écrit pour les enfants, il se fie à ses souvenirs, avec le souci constant d’offrir à ses lecteurs des livres qu’il aimait lire à leur âge : « J’ai lu toute la Bibliothèque rose et verte. J’étais un lecteur boulimique. C’est à ces lectures de jeunesse que je dois d’être devenu écrivain ».
Dans la collection Folio Junior, il publie la série Enquête au collège, et les Histoires des Jean-Quelque-Chose, inspirées de ses souvenirs d’enfance dans une famille de six garçons.
En 2006, il crée les personnages de la série Rita et Machin.
Il écrit également des romans policiers, la formidable série des Enquêtes au collège, Agence Pertinax. Ses romans fantastiques sont marqués par la série des Magnus Million et de Mimsy Pocket et les enfants sans nom.
Son dernier roman publié chez Gallimard Jeunesse, Les exploits de Connie Mara, nous embarque dans les tribulations de deux apprentis aventuriers et d’un chien nommé Spike. Un périple drôlissime au fin fond de l’Irlande. Jubilatoire…

Samedi 7 octobre de 14h30 à 19h30, dédicace d’auteurs et autrices :
Gilles Bachelet

Auteur-illustrateur jeunesse phare, Gilles Bachelet travaille également pour la presse, l’édition et la publicité. Débordant d’imagination, d’un humour sans égal, il parvient toujours à surprendre ces lecteurs en proposant des histoires classiques aux illustrations inventives. Telle Une histoire d’amour, une romance classique vécue par deux objets du quotidien : des gants.
Son humour ravageur conquiert le grand public et Mon chat le plus bête du monde reçoit le Prix Baobab en 2004. Depuis il a publié deux autres volumes des histoires burlesques de son éléphantesque chat, mais aussi dédié quelques ouvrages à l’étude des populations d’autruches dans les contes de fées ou des rapports du champignon de Bonaparte avec un chapeau… à moins que ça ne soit l’inverse ?
Dans son dernier album, qui vient d’être édité au Seuil, L’hypermarquête, tout commence avec Eliot devant son bol de chocolat. Eliot rêve de gloire. Un destin héroïque l’attend, il en est sûr. Princesses à délivrer, monstres à terrasser, royaumes à conquérir, une quête longue et semée d’obstacles l’appelle. Il est prêt, il va partir. Juste quelques dernières petites courses à faire…

Aurélie Deckers
Mystère dans la forêt des contes est son premier album jeunesse publié chez Gallimard Jeunesse.
Plusieurs personnages de contes de fées ont perdu leurs affaires dans la forêt. Mais pas de panique, le Petit Chaperon Rouge peut aider à tout retrouver.
En chemin elle rencontre le chasseur, les trois petits cochons et, bien sûr, le loup !
L’un après l’autre, ils ouvrent leurs sacs et montrent leurs biens parfois surprenants ! Une fois leurs affaires retrouvées, les personnages se retrouvent avec soulagement autour d’un délicieux gâteau chez la grand-mère du Petit Chaperon Rouge. Ils l’ont bien mérité !
Un livre qui vous permet de découvrir les personnages de contes de fées comme vous ne les avez jamais vus, à travers de magnifiques illustrations.

Aurélie Deckers

Henri Fellner
Henri Fellner est diplômé des art décoratifs de Paris. Il travaille pour la presse et l’édition.
Son dernier album Le dodo des animaux est un vrai festival d’humour, tendresse et clins d’œil irrésistibles à partager avant d’aller faire dodo !
C’est le soir. Dans tous les nids, les niches, les tanières et les terriers, les petits animaux se préparent à aller se coucher : les oiseaux sont bien au chaud dans leur duvet ? Les poils sont bien brossés et les crocs, bien lavés ? Alors imaginons que les parents animaux, eux aussi, racontent des histoires…

Fellner

Vanessa Rubio-Barreau et Marie Touly
Les autrices viendront dédicacer leur premier roman jeunesse, à partir de 7 ans,
édité chez Gallimard Jeunesse :
Salami, docteur Teckel : le toutouscope
Partez à la découverte de Barbara Chery la vétérinaire, d’Edgar le chat maine coon et Salami le teckel.

Vanessa Rubio-Barreau et Marie Touly

Dimanche 8 octobre de 14h30 à 19h, dédicace des auteurs et autrices :
Inbar Heller Algazi
Née à Berlin en 1994, Inbar Heller Algazi a suivi la formation de l’École de Condé pour obtenir son Bachelor Illustration. Elle travaille dans une variété de techniques, mélangeant et explorant tout, du monotype à la calligraphie, essayant de capturer des moments poétiques, des petites histoires et de les traduire sur papier.
Après Le livre de Gill et Flop (2022), Et si Nono est son deuxième album publié aux Fourmis Rouges.
Zut… Pauvre Nono, obligé de rester debout au beau milieu de nulle part, ici sur la page. Il va falloir trouver des astuces pour passer le temps. Et si… et si son doigt restait coincé là toute la nuit ? Et si Nono passait toute sa vie, bloqué dans le livre ? Et Nono enfant deviendrait papa, puis papi, puis quoi encore ? Crescendo, les idées s’emballent et nous avec. Jusqu’au moment où une voix hors champ appelle Nono et nous ramène tous à la réalité et au présent : « Nono, dépêche-toi, on va être en retard ! »
Inbar Heller Algazi, jouant de la complicité de ses lecteurs, invente toute une série de scénarios, à partir de « et si… » qui mettent Nono dans tous ses états, sans qu’il n’ait jamais à bouger son petit doigt ! Une histoire farfelue et ludique construite autour de l’objet-livre qui, sans en avoir l’air, en dit long sur l’imaginaire enfantin et la littérature.

Jean Baptiste Drouot
Après avoir suivi des cours d’arts appliqués, Jean-Baptiste Drouot est devenu illustrateur et graphiste. Il est l’auteur de plus d’une quinzaine de livres pour la jeunesse, notamment Les animaux qui existent peut-être du professeur O’Logh, Rendez-vous à la piscine.
Oskar et le comte est son premier album publié aux Fourmis Rouges.
« Dans une contrée lointaine, réfugié dans son château, le terrifiant comte Krokula avait jeté un sort sur le petit village de Klopek. » Depuis cette malédiction proférée par le comte Krokula contre ses habitants, il pleut jour et nuit sans discontinuer à Klopek. Pour un village de chats, c’est un véritable supplice. La seule façon de briser ce sortilège serait qu’un villageois sorte victorieux d’un affrontement avec l’affreux Krokula. Le plus beau, le plus fort, le plus intelligent : toute la fine fleur de Klopek a été missionnée sans aucun résultat. Pire ! Les combattants ne sont jamais revenus. C’est alors qu’à la suite d’un tirage au sort tout sauf hasardeux, Oskar, le fromager en faillite qui n’est ni le plus beau, ni le plus fort, ni le plus intelligent est désigné pour être le prochain adversaire de l’immonde Krokula.

Aurore Callias
Aurore Callias est issue de l’École Estienne, et a étudié la scénographie à l’École de la Cambre à Bruxelles. Elle écrit et dessine des livres pour la jeunesse.
Elle a le goût de la fantaisie, en démontre cet album doux-dingue, qui joue du comique des mots composés réels et inventés.
Poisson-chat et vice-versa : « Un poisson et un chat se baladaient. Le chat a des moustaches, le poisson a des écailles, tout est normal ! Le poisson est le meilleur ami du chat et vice-versa. En chemin ils avisent un curieux personnage, c’est un poisson-chat. » Le poisson-chat revient d’une fête-surprise et de pique-nique avec le chien-loup ! Les deux amis s’interrogent, le poisson-chat s’amuserait-ils deux fois plus qu’eux ? Et puis si le poisson-lune existe, on peut bien inventer la fête-saucisse ? Et comment ne pas se tromper, peut-on rouler en voiture-saucisse ou en camion-fesse ? De quoi questionner les deux amis et les jeunes lecteurs de 5-8 ans.

Eve Gomy
Eve Gomy est née à Paris en 1997. Passionnée de dessin et d’écriture, elle a emporté ses crayons dans l’atelier d’illustration des Arts Décoratifs de Strasbourg, dont elle est sortie diplômée en 2021. Elle imagine ses livres comme des promenades et souhaite que le lecteur se perde en rêverie à travers les pages. Elle aime décrire une nature foisonnante, qui enveloppe et émerveille ses personnages.
La grenouille qui aimait le rouge : suivez cette adorable grenouille qui bondit et nous entraîne à sa suite à la découverte du monde et de ses mille et unes nuances de rouge. Crête de coq, ailes vibrantes des coccinelles, chair savoureuse de la fraise ou robe délicate du coquelicot, le rouge flamboie entre les pages de cet imagier imprimé en tons directs. Une série à mettre entre toutes les petites mains pour leur en faire voir de toutes les couleurs ! Dans la même collection : Le chat qui aimait le jaune, publié au Seuil jeunesse.

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Vendredi 29 novembre à 19h30 : rencontre-dédicace avec Nicole Lapierre et Kubra Khademi

Nous rencontrons Nicole Lapierre et Kubra Khademi autour du roman graphique :

La fille et le dragon

Un jour de l’hiver 1989, à Mashhad, en Iran, dans une famille pauvre de réfugiés partis d’Afghanistan pour fuir l’armée soviétique, les moudjahidines et les persécutions que les Sunnites afghans infligent aux Chiites hazaras, une petite fille naît mains grandes ouvertes, signe de bienfaits pour la maisonnée. Elle est la sixième dans une fratrie de dix. Le mollah refuse de lui choisir un prénom et de l’inscrire dans le Coran familial. À quoi bon ? C’est une fille. Finalement appelée Kubra, ce qui veut dire « grande », l’enfant montre très tôt un don pour le dessin. Un don comme une armure, qui la protège et la fortifie contre les épreuves d’une existence sous la double férule du fanatisme religieux et patriarcal. Armée de ses crayons, de ses pinceaux et d’une volonté sans faille, Kubra entreprend une incroyable odyssée d’artiste. Avec une mission sacrée : tuer le dragon !
Un témoignage graphique et littéraire unique sur l’invincibilité de l’art, une ode aux femmes, à la vie, à la liberté.

Kubra Khademi  : née en Iran en 1989 de parents afghans ayant fui l’armée soviétique, les moudjahidines et les persécutions que les sunnites afghans infligent aux chiites d’ascendance mongole, elle montre très tôt un don pour le dessin. Armée de ses crayons et de ses pinceaux, elle rentre à Kaboul puis gagne New York où elle entame une carrière d’artiste internationale. Elle relate son parcours en dessins. Son travail plastique est représenté par la Galerie Eric Mouchet, à Paris

Nicole Lapierre : sociologue, directrice de recherche au CNRS, codirectrice de la revue Communications, elle a publié son premier livre La femme majeure en 1973, en collaboration avec Edgar Morin et Bernard Paillard.

Mercredi 30 octobre à 19h30 : rencontre avec Pierre Gilbert

Nous rencontrons le sociologue Pierre Gilbert autour de son livre :

Quartiers poupulaires : défaire le mythe du ghetto

« Voir les cités autrement permet de s’émanciper d’une vision qui considère le peuplement comme le principal problème et qui fait du bulldozer et de la grue les principaux instruments du changement social. »

Au sommet d’une colline s’élèvent d’imposants bâtiments rectilignes, bordés d’un côté par des champs et, de l’autre, par des pavillons. Le paysage des cités charrie tout un imaginaire. Elles sont, depuis plusieurs décennies, le support d’une profusion de fantasmes. Après avoir symbolisé le confort moderne et le progrès social de l’après-guerre, leur image s’est rapidement dégradée. On a d’abord dénoncé les cages à lapin et la sarcellite ; plus récemment, on a fustigé des ghettos, des territoires perdus gangrenés par le séparatisme.

Pour combattre ces fausses évidences, qui renforcent la stigmatisation des minorités racisées et des fractions précaires des classes populaires, Pierre Gilbert rétablit ici la réalité des faits. S’appuyant sur une synthèse inédite des travaux en sciences sociales, il met en évidence les formes de ségrégation subies par ces quartiers, expose leurs particularités sur le plan des styles de vie, des relations sociales, du rapport à l’État, de l’emploi, des normes de genre, des aspirations. Et produit ce constat spectaculaire : les cités sont des lieux banals, et leurs habitants très semblables au reste des classes populaires.

Pierre Gilbert est sociologue et politiste, maître de conférences à l’Université Paris 8-Vincennes-Saint-Denis et membre du CRESPPA-CSU.

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Mercredi 16 octobre à 19h30 : rencontre débat avec Bertrand Ogilvie

Nous rencontrons Bertrand Ogilvie à l’occasion de la parution de son dernier ouvrage paru aux éditions de la Tempête :

Inclassable enfance

C’est un secret de Polichinelle : on n’apprend rien à l’École. Rien sinon qu’au départ, soi-disant, on ne sait rien. Pour l’enfant, l’important à l’École, c’est d’apprendre à obéir. Certes on ne parle pas ici de ces moments enchantés où, grâce à la parole d’un maître, on s’est engagé sur la voie de l’émancipation intellectuelle. Ces récits, bien d’entre nous en ont plein leur besace. Mais « bien d’entre nous », c’est combien ? Ce n’est pas de ce nous là qu’il s’agit dans ce livre mais de l’École comme système : lieu d’échec, d’ennui et de dévalorisation. Or une appropriation joyeuse des pratiques et des savoirs est chose aisée, peu coûteuse et libératrice. Mais c’est avant tout une volonté politique et une autre idée d’enfance.

Bertrand Ogilvie est philosophe et psychanalyste, professeur à l’université de Nanterre et directeur de programme au Collège international de Philosophie, qui s’intéresse aux rapports de la psychanalyse et de la politique, à la violence contemporaine et à l’échec scolaire.

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Vendredi 4 octobre à 19h30 : rencontre avec Alain Ruscio

Nous rencontrons Alain Ruscio autour de son livre publié aux éditions de la Découverte :

La première guerre d’Algérie

La  » première guerre d’Algérie  » commença le 14 juin 1830 à 4 heures du matin, lorsque le premier soldat français posa le pied à Sidi-Ferruch. Les conquérants furent d’emblée confrontés à une force de résistance qu’ils n’avaient pas imaginée, dont la figure emblématique reste l’émir Abd el-Kader. S’ensuivirent deux décennies d’affrontements d’une intensité et d’une violence extrêmes.

Le maréchal Bugeaud et bien d’autres officiers appliquèrent et souvent amplifièrent sur le terrain la politique répressive décidée à Paris par François Guizot, Adolphe Thiers, Jean-de-Dieu Soult, etc. Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités… En 1852, Hugo décrivait cette armée française, « faite féroce par l’Algérie ». Pourtant, cette politique de terreur fut approuvée et même justifiée par de grands intellectuels de l’époque, comme Tocqueville et Lamartine. D’autres, très minoritaires, dénoncèrent la conquête, au nom de critères plus pragmatiques qu’éthiques ou politiques.

Prélude à cent trente-deux années de présence française, la conquête de l’Algérie constitue un moment décisif dans l’émergence de l’esprit colonial – et racial – qui marqua durablement la société hexagonale, et produit encore aujourd’hui ses effets délétères. Une synthèse inédite et sans concession sur des événements aussi déterminants que méconnus.

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Jeudi 26 septembre à 19h30 : rencontre avec Lucile Novat

Nous rencontrons Lucile Novat autour de son livre publié chez Zones :

De grandes dents

Et si l’on avait fait fausse route dans l’interprétation du Petit Chaperon rouge ?
L’enquête est rouverte. À travers un réseau de récits fictionnels et familiaux où surgissent, au détour d’un sentier, Sigmund Freud, Virginia Woolf ou encore David Lynch, Lucile Novat dissèque la fable, débusque le tabou, et fait retentir un tout autre avertissement.

Lucile Novat enseigne les lettres à des collégien.nes de Seine-Saint-Denis. Son travail littéraire est imprégné de tératologie, de pop culture et d’une petite envie de révolution.

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Mercredi 28 août à 19h30 : séance dédicace avec Lénaic Vilain

Nous avons le plaisir de vous accueillir à la librairie pour une séance dédicace avec Lénaic Vilain autour de sa nouvelle BD :

Tribune(s) , chroniques de gradins

Une immersion humoristique dans le kop de supporters du Red Star football club et de la vie de quartier autour du stade Bauer de Saint-Ouen !

Lénaic Vilain

Mardi 18 juin à 19h30 : rencontre avec Anne Clerval

Nous avons le plaisir de vous convier, à un mois des Jeux Olympiques, à une rencontre-débat autour du nouveau livre d’Anne Clerval.

Anne Clerval est enseignante-chercheuse en géographie à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée. Elle a fait sa thèse de doctorat sur la gentrification de Paris à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Son travail s’inspire de la géographie radicale anglophone, et en particulier des analyses de la gentrification à New York menées par Neil Smith, élève de David Harvey.

Résumé :
Les aménagements urbains pour les Jeux olympiques 2024 ont suscité de vives résistances, notamment à Saint-Denis et Aubervilliers, au nord de Paris. Mais, au-delà des JO, c’est un immense projet de renouvellement urbain qui se profile avec le Grand Paris d’ici 2030. Dans les banlieues populaires, de nombreuses habitantes et habitants sont expulsés, expropriés de leur maison, relogés dans un autre logement social et doivent laisser place aux 68 futures gares du nouveau réseau de transport du Grand Paris Express.

Autour de chacune de ces gares, de grands projets urbains prévoient la démolition de milliers de logements sociaux, reconstruits plus loin, plus chers, tandis que les prix immobiliers augmentent rapidement dans le parc privé. En décalage complet avec les besoins des classes populaires qui se paupérisent depuis des décennies, la Métropole du Grand Paris se construit pour tenir son rang dans la concurrence internationale, en rentabilisant le sol urbain et en cherchant à attirer de nouveaux investisseurs. À partir d’une enquête de terrain menée autour des futures gares de huit communes de proche couronne, ce livre raconte l’histoire vue par les perdants de cette opération.

Anne Clerval

Vendredi 7 juin à 19h30 : rencontre autour de l’architecture moderne de Saint-Ouen

Nous avons le plaisir d’accueillir Charlotte Mus et Maurice Culot autour de leur beau livre publié aux éditions Archives d’architecture moderne :

Saint-Ouen-sur-Seine : art nouveau, art déco

Sélectionnée parmi les villes qui accueillent les Jeux olympiques de 2024, Saint-Ouen-sur-Seine, qui jouxte le Nord de Paris, révèle ici son remarquable patrimoine architectural.

Plus grand marché d’antiquaires et de brocanteurs au monde, les Puces de Saint-Ouen assurent à la ville une réputation internationale qui lui vaut d’être le cinquième site touristique de France. Saint-Ouen est aussi un creuset de l’art nouveau et surtout de l’art déco, présents dans toutes les rues. La brique, les fers forgés, les mosaïques sont en majesté.

Aujourd’hui en plein renouveau, la ville connaît une expansion démographique sans précédent. De son passé ouvrier et de l’adhésion populaire au Red Star Football Club, elle a conservé une solidarité et une convivialité faubourienne qui s’expriment notamment par la forte présence du street art, une passion pour les sports et une gastronomie locale inventive et accessible.

Mus Charlotte

Mercredi 15 mai à 19h30 : rencontre avec Chloé Delaume

Nous avons le plaisir de vous convier à une rencontre avec Chloé Delaume.

Née en 1973, Chloé Delaume est l’autrice d’une œuvre importante et variée, saluée par la critique et le public. Elle a reçu le prix Décembre pour Le Cri du sablier (2001), et son prix Médicis pour Le Cœur synthétique (2020) a été un grand succès de librairie. Son dernier roman, Pauvre Folle, est paru aux éditions du Seuil (2023).

Résumé :
Comment c’est possible, personne n’en sait rien ; c’est en train d’arriver, c’est tout. Ainsi, très soudainement, un certain nombre de filles et de femmes ont la capacité psychique de faire imploser les phallus. Ces super héroïnes d’un genre particulier ont pour nom les Phallers. Violette a dix-sept ans et se serait bien passée de cet étrange pouvoir. Mais elle aimerait, comme toutes, apporter une réponse à cette question cruciale qui hante notre société : comment fait-on pour que les hommes cessent de violer ?

Chloé Delaume